Séminaire « La question sociale » (Lille 3) / Jeudi 9 juin : Olivier Razac

La prochaine séance du séminaire « La question sociale » (resp.: Ph. Sabot et P. Avez – Lille 3/UMR STL) qui clôturera ce semestre aura lieu le

* JEUDI 9 JUIN 2011*

de 14h à 16h

Salle B4. 146 (Danielle Corbin), Bât. B/UMR STL

Il recevra Olivier Razac, enseignant-chercheur au Centre Interdisciplinaire de Recherche Appliquée au champ Pénitentiaire (CIRAP / ENAP), dont Philippe Sabot présentera l’ouvrage Avec Foucault, après Foucault. Disséquer la société de contrôle (L’Harmattan, 2008).

Olivier Razac a notamment publié une Histoire politique du barbelé. La prairie, la tranchée, le camp (Editions La fabrique, 2000, réédité chez Flammarion, coll. « Champs essais », 2009), La grande santé (Climats/Flammarion, 2006) et L’écran et le zoo. Spectacle et domestication des expositions coloniales à Loft Story (Denoël, 2002). Il a aussi dirigé avec P. Mbanzoulou, H. Bazex et J. Alvarez Les nouvelles figures de la dangerosité (L’Harmattan, Sciences criminelles, 2008).

*Note de l’éditeur *

Dans cet essai, Olivier Razac s’interroge sur le destin des sociétés de contrôle dans le monde contemporain. Sa recherche, inspirée par les travaux de Michel Foucault, mais aussi de Gilles Deleuze et Félix Guattari, s’attache à des objets triviaux (le bracelet électronique, le G.P.S, les zoos humains de naguère, telle émission de téléréalité…) pour en faire de véritables objets de pensée. Il montre que les sociétés de contrôle contrastent avec les topographies disciplinaires en ce sens qu’elles excluent tout  » dehors  » et manifestent, de ce fait même, une aptitude sans précédent à réaménager et apprivoiser tout ce qui tend à résister à leurs dispositifs ou à s’opposer à leurs finalités. Pour autant, l’auteur ne prône pas une soumission aux conditions des pouvoirs mobiles et plastiques d’aujourd’hui. Simplement, pour lui, toute action critique ou toute perspective de résistance suppose une appréhension lucide des nouvelles formes de « gouvernementalité » fondées sur le contrôle bien davantage que sur l’interdiction et la répression. Un livre écrit avec Foucault et les penseurs de l’archipel des pouvoirs – mais après eux aussi et, à ce titre, résolument novateur.

 

 

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